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Promotion 2012 / 2015

 

 

  • Quelque chose à te dire...   

           spectacle de fin d'année du 11 au 14 juin 2013 (année de 2e) - intervenante comédienne : Cécile Gérard

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A partir de la classe de Première, cette promotion a travaillé avec Christiane Lay,  marionnettiste, comédienne et metteur en scène avec pour projet de mêler marionnettes et comédiens sur le plateau.

 

  • Petits manoeuvres et faux-semblants

        spectacle de fin d'année du 03 au 06 juin 2014 (année de 1ère)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Cassé de Rémi de Vos , 2012

       spectacle de fin d'année du 18 au 21 mai 2015 (année de Terminale)

 

 

Parole et pouvoir
Ces différentes pièces nous montrent, sous des angles différents, à quel point l’homme est souvent et facilement le jouet de l’autre, manipulé par le pouvoir d’une parole maîtresse, fausse ou encore hypnotique, par un langage qui prend le pouvoir sur les êtres. Il est alors important et urgent d’apprendre et surtout de comprendre, afin d’avoir la possibilité de résister à cette manipulation et d’opposer sa propre parole à celle-ci. Ce pouvoir de la parole prend tout son sens dans l’univers théâtral où le langage est quasiment omniprésent puisqu’au théâtre, c’est la parole qui fait l’action.
         Dans les textes, chaque relation est fondée sur un rapport de domination d’une personne (suivant son âge ou sa classe sociale par exemple) sur un dominé, qui a du mal à s’émanciper. Les personnages ayant ce rôle dans le spectacle sont souvent des êtres appartenant au monde de l’enfance, naïfs et qui accordent facilement leur confiance : Pinocchio, bien sûr, qui en est le symbole mais également les deux Gnoufs, l’élève de La Leçon ou Jacques dans Egalité Fraternité. La pièce Dormez, je le veux ! est l’exception, la revanche plaisante d’une classe normalement soumise aux ordres de ses supérieurs.
 La réalité est cruelle et il faut se méfier, non pas tant de l’Autre, que de son discours.
                                                                                                                                                                        Solenne Theuré

  • Les Gnoufs de Jean-Claude Grumberg, 1985

  • La Leçon de Eugène Ionesco, 1951

  • Pinocchio de Joël Pommerat, 2008

  • Egalité-fraternité de Jean-Michel Ribes, 2001

  • Dormez, je le veux ! de Georges Feydeau, 1897

Ce spectacle est une création collective qui consiste à faire connaître les différents types d'aveux, ainsi que nos réflexions autour de ce thème.

En effet, nous sommes régulièrement amenés à cacher puis à avouer des choses, tout au long de notre vie. Le théâtre en rend compte depuis toujours.
Notre travail s'est ainsi porté sur la mise en scène d'extraits de pièces afin de découvrir l'aveu sous différentes formes au fil des siècles. Nous sommes partis de nombreux textes, sons, images, ainsi que de travaux d'improvisation. 

Quels sont les différents types d'aveux ? Quelles sont les réactions suscitées ? Mais pourquoi avouer ? Est-ce réellement nécessaire ?                                                       
Au premier abord, l'aveu amoureux nous est paru le plus courant. Mais, en  effectuant des recherches sur ce thème, nous avons pu constater qu'ils étaient plus diversifiés et qu'on trouvait aussi des aveux honteux, mensongers, forcés, ou encore des aveux sans importance. D'autre part, l'aveu n'a pas forcément le même impact sur le destinataire que pour celui qui l'énonce. Il peut être suscité par la culpabilité, par obligation ou par recherche de la vérité. Les réactions des destinataires sont, elles aussi, très variées et peuvent être la compassion, la compréhension,  la colère ou la déception.
C'est cette diversité  que nous allons essayer de vous montrer au cours de ce spectacle.

 

Les Gnoufs

La Leçon

Pinocchio

«  Christophe [Rauck] voulait une pièce sur l'arnaque, moi je voulais écrire sur le travail » , nous confiait Rémi de Vos en mars dernier.

 

Cassé s'immerge dans le milieu du travail tout en s'articulant autour d'une arnaque dont la réalisation s'avère être régulièrement menacée par de multiples péripéties.


Christine, récemment licenciée de l'usine dans laquelle elle travaille depuis dix-huit ans, apprend que son mari, Frédéric, informaticien, sort les poubelles pour son entreprise depuis un mois. Tout d'un coup, la situation du couple devient très instable : de difficile, elle passe à menacée.  Dépressive jusque-là, mais paniquée par sa situation financière, Christine met au point un stratagème à l'insu de ses proches, pour se sortir de cette situation.

 

Ainsi, le personnage principal, Christine, est autant manipulatrice que manipulée : mise en état de faiblesse par les circonstances économiques, elle va peu à peu reprendre sa vie en main, à partir du moment où une issue s'offre à elle. Un processus de survie est lancé, dont elle va perdre un moment les commandes, comme un engrenage d'une machine dont la mécanique lui échapperait.

Incarnée par plusieurs comédiennes, Christine le sera aussi par une marionnette, pour donner à ce personnage une universalité : elle se montre comme un personnage complexe, faisant figure à la fois de fragilité et de force.

Autour d'elle, la situation n'est pas très brillante non plus, et tous se débattent dans leurs propres difficultés professionnelles, qui induisent leurs comportements sociaux et affectifs.

 

Cette fragilité de tous les personnages est représentée par la présence du papier kraft dans la mise en scène, matériau ayant peu de valeur pour l'humain, qui n'hésite pas à le froisser ou à le jeter. Il symbolise ici les personnages, bien sûr, mais également l'ensemble de la société dans son rapport au travail, à l'emploi et au chômage.

 

La pluralité des personnages et de leurs caractères ainsi que l'ambivalence des comportements induisent une critique forte de l'humain tant sur le plan individuel que sur le plan collectif. C'est à la fois le «  moi  Â», le «  nous  Â» et le «  eux  Â» qui sont remis en cause dans Cassé. Ainsi, le microcosme que forment les personnages et qui nous offre une palette d'existences, soulève différents problèmes de société en se faisant miroir du monde.

Le travail est au cÅ“ur de ces problèmes : se posent alors les questions de la justice, de la lutte, de la place du travail, de la névrose, de l'argent, mais aussi de l'amour et du bonheur.

                                                                                                                              Solenne Theuré


 

Egalité-Fraternité

Dormez, je le veux !

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