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Promotion 2015-2018

 

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  • C'est comme ça !

         spectacle de fin d'année du 13 au 18 juin 2016 (année de 2e)

         intervenante comédienne : Cécile Gérard

Note d'intention :

 

   L’autorité, au sens premier, n’est jamais la violence. C’est un acte libre que de suivre l’autorité, de lui obéir. Au départ, l’autorité est incarnée par ceux qui guident, ceux qui ont le savoir ou le charisme. Ils proposent, mais n’imposent pas.

   Mais l’autorité a la fâcheuse tendance de glisser parfois vers la prise de pouvoir.     « C’est comme ça ! »  « Fais ce que je te dis ! »

Alors rien ne va plus.

    Les scènes que nous vous présentons montrent comment on se plie à certaines autorités (par amour, par peur) et pourquoi on en rejette d’autres (quand une certaine limite a été franchie, quand on touche trop à notre liberté).

   Chacun a des limites qui lui sont propres, ce qui fait que chacun supporte différemment l’autorité.

    Qu’est-ce qui fait qu’on va se plier aux ordres ou pas ?

 

  Les normes sociales imposent une hiérarchie de l’autorité (les parents, le directeur, le patron….), mais certains décident, malgré tout, un jour, d’aller à l’encontre de ces normes.

   Cela peut se faire de différentes manières : avec humour, par le silence, la violence verbale, physique ou encore la discussion.

 

    Qui a raison ?

         celui qui exerce l’autorité ?

         celui qui l’accepte ?

         celui qui se rebelle ?

                                                        Les élèves de l’option théâtre 2e

  • Illusion d'optique

       d'après Daniil Harms (oeuvre de 1929 à 1940)

       spectacle de fin d'année du 30 mai au 02 juin 2017 (année de 1ère)

          intervenante metteure en scène : Gaëlle Hermant

Rentrer dans l’univers de Daniil Harms, cet auteur russe poursuivi et écrasé par le totalitarisme stalinien, c’est accepter l’absurde, la poésie, la folie et la cruauté du monde.
 

Le cadre austère de Harms, reflet de sa vie misérable, se retrouve sur le plateau, avec des personnages qui circulent (où vont-ils ? que font-ils ?), des murs qui ressemblent à du carton, des ampoules dénudées, un mobilier précaire : on est à la fois partout et nulle part, dans la réalité et dans le rêve.

Ce n'est pas l'aspect matériel qui est important chez Harms, mais l'envie pressante de parler des sentiments les plus purs éprouvés par l'homme et de nous faire part d'une véritable réflexion sur la société et la vie : la menace de la mort, le poids des conventions sociales, la place de l’art, le sens de la vie, la question de la foi, la fuite du temps… 

 

Harms, pourtant, c’est avant tout de l'humour, une volonté affichée de ne rien devoir prendre au sérieux, de laisser la fantaisie prendre le dessus ; c’est changer de lunettes et regarder autrement ; c’est la liberté, un jeu permanent.

Dans Illusion d'optique, l'irrationnel passe en maître. Il n'y a pas de logique : les murs bougent et accompagnent les personnages au cours de leurs histoires ; tout se déconstruit et se reconstruit à nouveau. On meurt, on revit.

Selon Harms, il faut accepter cette part de folie qui est en chacun de nous : rien n'est sérieux puisque la vie n'a pas de sens et que tout peut arriver ; surtout, il faut laisser sa place à l'Art puisque qu'après tout, c'est elle qui donne sens à la vie.  

 

                                                                Ornella Touati

  • La Réunification des deux Corées

       de Joël Pommerat (2013)

       spectacle de fin d'année du 14 au 18 mai 2018 (année de Terminale)

          intervenante metteure en scène : Mélodie-Amy Wallet

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