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Promotion 2014- 2017

 

 

  • Pass'  âges

         spectacle de fin d'année du 15 au 20 juin 2015 (année de 2e) 

        intervenante comédienne : Cécile Gérard

   Dans le spectacle que nous vous proposons, nous abordons les passages des moments forts de la vie, les étapes par lesquelles nous sommes passées, ou par lesquelles nous passerons un jour : l’enfance, l’adolescence, la maturité, les questionnements, les crises, les prises de conscience, les souvenirs, les peurs, les épreuves, les joies, les douleurs…
Il est question des différentes formes d’amour (parental, filial, amical, conjugal) et aussi des étapes d’une vie ordinaire, que tout le monde pourrait avoir.
Chacun peut s’y retrouver en fonction de son âge et de son histoire.

   Au cours de la création du spectacle, on a été amené à prendre du recul par rapport à toutes ces étapes : on s’est rendu compte qu’on n’était pas tout seul à éprouver certains sentiments et c’était rassurant ; et puis on s’est rendu compte aussi qu’on éprouvait beaucoup de nostalgie par rapport à l’enfance, et que c’était bon ou important d’en reparler. On a été amené à se demander à quoi nous avait servi ce qu'on avait vécu dans notre enfance, à réfléchir sur la vie, à se projeter dans l’avenir, à choisir.
On s’est dit aussi qu’on n’avait jamais fini de grandir.
Ce spectacle, c'est l'histoire de la vie.

                                              Les élèves de l'option théâtre 2e - juin 2015

 

  • L'Enéide d'Olivier Kemeid  (2008)
          spectacle de fin d'année du 30 mai au 03 juin 2016 (année de 1ère)
          intervenante comédienne  : Aude Pons

Note d'intention :

   L'Énéide est d'abord un texte de Virgile qui raconte la fondation de Rome par Énée, un survivant troyen. Adapté à notre époque par Olivier Kemeid, le texte parle désormais du quotidien de ceux qui fuient la guerre. L’auteur nous fait sortir de l'extraordinaire du mythe pour nous faire découvrir l'extraordinaire du quotidien des exilés.

  Si le texte est toujours empreint d'éléments surnaturels - les morts parlent et l'enfer existe - c'est certes pour nous emmener dans d’incroyables aventures, mais aussi pour dénoncer la condition des migrants du monde entier.

   Le texte est toujours le récit d'un exil, il nous raconte toujours une histoire dramatique, mais l'auteur l'a rendue plus accessible et moins étouffante que la version de Virgile grâce à de nombreuses scènes d'humour et de tendresse qui donnent une dimension très humaine à la pièce.

   C'est un message d'espoir que les élèves de Première de l'option théâtre de JBS vont essayer pour vous de retranscrire le plus fidèlement possible.

                                                                     Antonin Lamiaux

  • Douze hommes en colère de Reginald Rose  (1953)
          spectacle de fin d'année du 15 au 19 mai 2017 (année de Terminale)
          intervenante comédienne  : Aude Pons

Un jeune garçon de 16 ans accusé de meurtre.

Une réputation que tout accable.

Un jury composé de douze jurés, qui doit délibérer à l’unanimité.

Une pièce fermée – un huis clos.

Une discussion qui doit aboutir.

 

Le meurtre évoqué dans la pièce n'est pas n'importe quel meurtre, il s'agit d'un parricide, un meurtre grave donc, passible ici de peine de mort.

Mais la présomption d’innocence est remise à l’honneur : tout être humain dont la culpabilité n’a pas été prouvée est innocenté, car considéré comme non-coupable.

La nature du meurtre, l'histoire du garçon,  les stéréotypes, la peur de l’Autre, favorisent une pensée radicale, et vont exacerber les tensions entre les membres du jury. Les coups d'éclats, leur acharnement et la fougue qu'ils mettent à défendre leur point de vue rendent toute entente très difficile. C'est cette tension et cette explosivité que les élèves de Terminale de l'option théâtre se sont efforcés de mettre en avant.

La question de la capacité à s'exprimer au sein d’un groupe régit l'évolution des personnages au cours de la pièce, et nous croyons que c'est l'élément central de l'intrigue. Au-delà de toutes les considérations racistes que peuvent avoir certains jurés, c'est bien leur incapacité à s'exprimer autrement que par la violence qui est dénoncée dans cette pièce, au même titre que la timidité des jurés qui suivent certaines entités fortes et votent « coupable » sans réelle conviction, ou bien parce qu'ils n'ont pas le courage de s'imposer.

                                                                                     Antonin Lamiaux

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